| index |


contacts


titres sur cette page :


courriel

Des échanges de courriels avec Claire-Marie Spitals, documentaliste du CNIDEP (Centre National d'Innovation pour le Développement durable et l'Environnement dans les Petits entreprises) à Nancy, ont commencé en janvier 2005.
Relativement réguliers, ils ont fréquemment apporté un grand soutien moral.

Quatre documents me sont parvenus de cette source, et sont probablement en ligne sur le site web du CNIDEP (http://cnidep.nuxit.net/index.html, en novembre 2005) :

suite à l'envoi de la page "présentation" (archivée), je n'ai plus de contact avec Mme Spitals (mai 2006). peut être cette page est elle un peu prétentieuse ?


listes de diffusion

Inscription à deux listes de diffusion de l'Institut supérieur de métiers (ISM) le 6 juin 2005 : environnement et documentation.

Inscription sur http://www.Actu-Environnement.com le 7 juillet 2005 ; lettre généraliste hebdomadaire (actualité et règlementation).

Inscription sur la liste de diffusion de la Maison de l'environnement de Midi-Pyrénées en septembre 2005 (http://www.arpe-mip.com).

Inscription à la liste diffusion de l'agenda 21 de la Mairie de Toulouse en septembre 2005 (http://www.agenda21-toulouse.org/).


entretiens

Fabrice Boury-Esnault, animateur environnement à la Chambre des Métiers de le Haute-Garonne

Le 5 juillet 2005 à 17h, un rendez-vous était convenu depuis environ deux semaines.

Les conclusions sont intéressantes, mais sans trop de surprises :

Des études ont été faites sur les déchets dans les "métiers du bois", et l'action est difficile du fait de l'hétérogeneité de ces déchets.
Les déchets de matériaux dérivés ne sont pas valorisables autrement que par incinération. Mais les incinérateurs capables de filtrer les fumées ne peuvent avoir que des grosses capacités pour des raisons économiques (pas possible de faire des petits incinérateurs propres). De ce fait, le brulage à l'air libre est fréquent, mais dégage des fumées toxiques, et une odeur désagréable (selon les dires d'un collègue du cfa)
Les artisans sont donc appelés à utiliser les services (de prestataires privés ou publics) de collecte, listés notamment sur www.ordimip.com (acteurs régionaux). Ces services de collecte en porte à porte ou en apport volontaire sont payants, mais on estime a priori que les prix doivent être homogènes. D'autre part, les déchets de tous les matériaux dérivés sont similaires, ce qui limite l'effort de tri nécessaire.
Le bois massif quant à lui est valorisable en chaudière ou divers débouchés gratuits, s'il est non traité.
Le surcoût engendré par l'appel à des prestataires payants doit être refacturé au client, de manière explicite, au prorata du chiffre d'affaire sur l'année (CA annuel/coûts annuels d'élimination, appliqué sur chaque facture ...). Le commerce mené par ces prestataires est visiblement difficile à perenniser, du fait de la précarité des équilibres financiers, et peut être aussi d'une (très) forte pression règlementaire.
Une chose est sure, l'artisan est considéré comme responsable de l'élimination "transparente" (jusqu'au bout) de ses déchets, au même titre que la grande entreprise. Ainsi le veut la loi.

Une plaquette sur les déchets du bois a été publiée il y a un an ou deux, mais ne concerne que les déchets de bois massif. (donné plusieurs exemplaires, du fait d'un stock important)

Une initiative régionale est en cours avec l'ADEME et la CNAMS (?) de Midi-Pyrénées. L'opération s'apelle Relais propre artisanal, mais je n'ai pas pu en discuter, car je l'ai lu dans le Métiers31 mis dans le sac en attendant, et lu le soir.

Fabrice Boury-Esnault doit visiblement s'occuper seul des problèmes d'environnement des 18000 (chiffre cité) entreprises artisanales de la Haute Garonne ! Il reçoit peu de visites ou d'appels de menuisiers, se déplace plus souvent dans les entreprises, qu'il lui arrive de démarcher par téléphone.

Christine Gouaux, animatrice de projets à la CAPEB Haute-Garonne

Le 11 mai 2006, à 9h, un rendez vous était convenu depuis le 9 mai.

Pour l'occasion, la page "présentation de l'étude" est rédigée. L'entrevue commence donc par une tentative d'explication de ma part à propos de l'étude. S'en suit une discussion plus générale sur les déchets des menuisiers d'abord, des artisans ensuite ; échange de points de vue.

Sur les déchets proprement dits, la question du mélange (des DTQD) est rapidement abordée, sans s'étendre plus sur la conception de produits "propres" (PIP).

Mme Gouaux m'explique la démarche "pratico-pratique" de la CAPEB en matière de protection de l'environnement : veille des prestataires de récupération (liste en ligne sur le site web de la CAPEB 31) ; mise en place d'un partenariat revendeur/récupérateur, centre de traitement, et syndicat pour la récupération des produits toxiques, spécialement les peintures et solvants ; recensement par un stagiaire de la CAPEB des prestataires de récupération de bois de charpente (dans un rapport indiquant la localisation, les coordonnées, horaires d'ouverture, tarifs (?) ainsi qu'un rappel de définitions réglementaires = DIB, DTQD ...) ; sensibilisation et formation éventuelle à la démarche HQE adaptée aux entreprises artisanales, avec comme clé d'entrée la gestion des déchets ; implication avec la Mairie de Toulouse sur le fonctionnement de la déchetterie de Daturas (fin de citation non exhaustive des projets récents).
Dans ces projets, les adhérents de la CAPEB sont privilégiés, bien que certains projets comme la récupération des peintures sont ouverts à tous (la CAPEB compte entre 1/4 et 1/3 des artisans du bâtiment pour adhérents en Haute-Garonne).
Dans tous les cas, les projets mis en place et suivis par la CAPEB proviennent d'une attente des artisans, formulée par l'intermédiaire des représentants dans les bureaux dédiés à chaque métier.

Le rôle de la CAPEB au niveau national est effleuré : les représentants nationaux semblent s'occuper d'avantage de questions législatives et réglementaires (TVA à 5.5%, exemple récent) que de collaborations avec le monde industriel.
Même si le sujet n'a été abordé que brièvement, cela illustrerait d'après moi le syndicalisme "à la française" favorisant les rapports et la négociation avec le pouvoir législatif de l'Etat, à l'instar d'entente et d'intégration avec les autres acteurs de la sphère économique.
(Aux allusions sur l'existence ou non d'autres syndicats, je n'ai pas obtenu de réponse ni d'autre réaction)

Des questions de méthodologie sont abordées concernant mon étude : nature et moyens de la recherche documentaire, encadrement ou tuteur (absent) au CFA, contacts avec l'extérieur, contacts avec les autres apprentis (leurs patrons sont-ils intéressés ?), forme du compte rendu ...

Des questions encore plus générales sont abordées comme la sensibilité plus forte de la jeune génération aux questions d'environnement, la problématique de l'accès à l'information.

Rencontrer un représentant du plus important syndicat du bâtiment me semblait important, même si l'aura de la CAPEB m'effrayait un peu. Après un peu plus d'une heure d'entretien avec Mme Gouaux, je suis content d'avoir essayé d'expliquer ma démarche (une fois de plus), et d'intéressants enseignements sur le syndicat et son fonctionnement m'en resteront.

note : lors de nos discussions, Mme Gouaux note des informations très précises sur ce que je lui dit, des méta-informations en quelque sorte (comme le nom de mon patron qu'elle m'a demandé d'entrée de jeu par exemple).
note : Mme Gouaux est en fait la remplaçante de Mme Diana Mahé-Laerra, en congé maternité jusqu'a fin septembre.

Thierry Kopacki, directeur du Centre de Formation d'Apprentis du BTP

Le rendez-vous est convenu le matin même pour l'après midi (au téléphone avec la secrétaire), jeudi 1 juin à 14h. Nous discutons pendant environ une demi-heure.

Je commence par lui exposer mon étude (notamment en lui remettant la page "présentation"), et assez rapidement j'en viens au fait : me serait il possible d'utiliser le matériel du CFA pour imprimer l'étude ? étant donné le tirage prévu (une centaine d'exemplaires), j'estime la consommation à 1000 feuilles A4 recto/verso. Il me donne son accord, prévisible vu la goutte d'eau dans le budget du CFA et le peu de considération du CFA pour les "dispensés".
Nous parlons en outre du contenu, à propos duquel il s'inquiète de la dominance de la théorie sur la pratique, et de la distribution, à laquelle il se propose de contribuer par un envoi aux "partenaires" du CFA (qui ?).

Le sort réservé aux dispensés est d'ailleurs le deuxième sujet que nous évoquons. Je peux ainsi lui faire part de mes critiques (sans trop m'étendre suite à l'entretien avec l'étudiant en maitrise de sociologie engagé par le CFA pour étudier le problème). Il m'(s')interroge aussi sur mes motivations.

Nous parlons enfin du déroulement de la formation et de la pédagogie des formateurs (qui nous forment ou nous formatent ?).

En partant, j'ai carte blanche pour l'achèvement de mon projet, c'est ce pourquoi j'avais demandé à le voir, je suis satisfait.


enquête

L'idée de l'enquète a fait son chemin sur les premiers mois de l'année 2005, mais est restée en suspens à ce jour.

résultats attendus

L'objectif de cette enquête est d'obtenir des informations à propos des pratiques actuelles des artisans menuisiers en matière de déchets, notamment en ce qui concerne la gestion et le mode d'élimination utilisé.
Il s'agit ici de prendre connaissance d'un nombre de comportements suffisamment important pour pouvoir supposer de l'ensemble, et ensuite réflechir à des solutions.

Les matières utilisées étant forcemment très liées aux déchets produits, la première question doit porter sur ce sujet.

L'objectif n'est pas d'obtenir des données chiffrées précises, ou une éventuelle estimation du "gisement" de déchets représenté par les menuisiers.

questionnaire

Le questionnaire doit être court : 5 questions maximum, pour ne pas durer trop longtemps.
Les questions doivent suivre une logique, qui permette de ne pas forcément poser les questions explicitement, mais que les réponses puissent être entendues sous forme de conversation.
Il ne doit y avoir qu'une (ou deux maxi) question fermées, dans la mesure où nous ne voulons pas tirer des chiffres précis des réponses. En réalité quasiment toutes les questions sont fermées (puisqu'il n'y a pas 50 solutions), mais elles ne doivent pas le paraître. Les réponses proposées peuvent être suggérées si l'interlocuteur hésite (?).
Les premières questions servant à identifier clairement le public concerné (artisan menuisier fabricant | disposant d'un atelier), doivent être posées avant que ne commence réellement le questionnaire : je fais une enquête | étude sur les déchets des artisans menuisiers fabricant, est ce votre cas ?

Les artisans sont "repérable" dans l'annuaire, car la raison sociale est souvent un simple nom. Cependant la réciproque n'est pas forcemment vraie. Pour cela il sera demandé l'effectif de l'entreprise.
Autre distinction difficile : menuisiers et ébénistes ?

L'expression producteur de déchets ne doit jamais apparaître !

questions brutes

Etes vous un artisan ? (effectif ?)
Etes vous un fabriquant (pas forcément à 100%) ?
Avez vous un atelier ?

Les déchets sont-ils un problèmes pour vous ?
Etes vous intéréssé par cette étude ?

Quels déchets "produisez" vous en plus grande quantité ? (démolition, chutes, copeaux, sciures ....)
Quels sont les matériaux les plus utilisés à l'atelier ? (contreplaqué, aggloméré | mélaminé , médium , massif exotique, massif indigène ...)

Comment faites vous avec les déchets avant de vous en débarasser ? (une poubelle ? plusieurs bacs ? tri ?)

Comment vous débarassez vous des déchets ? (incinération collecte ou apport volontaire)
Si incinération, dans une chaudière à bois traditionnelle ? spécialement étudiée ? sur un feu à l'exterieur ? ...
Si collecte, municipale ? privée (entreprise spécialisée) ?
Si apport volontaire, dans quel endroi ? déchetterie municipale ? prestataire privé ?

brouillon, le 2005-01-20

Bonjour,
je fais une étude sur les artisans menuisiers ébénistes et leur déchets de bois.
auriez vous quelques minutes pour répondre à mes questions SVP ?

j'ai d'abord besoin de savoir si êtes artisan
et si vous avez des déchets de bois et/ou de matériaux dérivés du bois.

Les déchets sont ils un probleme ?

a propos du stockage des déchets :
que faites vous des déchets en attendant de s'en débarasser ?
avez vous un système de tri ?
- une grande poubelle
- plusieurs poubelles spéciales
pourquoi cette solution ?

a propos de l'élimination :
comment vous débarassez vous des déchets ?
- brulés en chaudière
- brulés en extérieur
- ramassage > municipal ou privé
- apport en déchetterie > municipale ou privée
- vous les mettez où vous pouvez
pourquoi cette solution ?

Les déchets sont ils un probleme ?
est ce que vous avez le sentiment d'être bien informé sur les déchets ?
de qui devrait venir cette information ?
- fournisseurs
- collectivités
- chambre des métiers

première version : questionnaire_1.cwk.pdf ; imprimé le 2005-01-21 ; manque : effectif ?

version mars 2005 : brouillon
(des listes de mots peuvent servir à suggerer des réponses)

Quelle est votre activité ?
Quel est l'effectif de l'entreprise ?
Quelles sont les matériaux que vous utilisez le plus ?
Que faites vous de vos déchets ?
Etes vous intéressé par l'étude ?

collecte des coordonnées

La source serait probablement les pages jaunes (sur le web).

Se pose la question des limites géographiques. Il serait intéressant que les réponses représentent de manière équitable différentes régions de France (au minimum 3 régions, bien éloignées les unes des autres).

De même, la question du nombre de personnes à appeler. Il semble que 300 réponses puisse permettre d'"imaginer" des comportements généraux, même si ce nombre me semble très (trop) peu important. Il est évident que la valeur de l'enquête grandit avec le nombre de réponses.

Le méthode peut être de procéder avec les pages jaunes, et de ne copier que les noms et coordonnées des personnes qui répondent (?).

Se procurer des listes auprès de Chambres des métiers semble permettre de "toucher" les personnes voulues : inscrites au répertoire des métiers comme artisans.

admisnistration / retours

Avant rédaction complète, le brouillon du questionnaire a été administré à deux testeurs (catégorie ébéniste dans les pages jaunes de l'Aude).
Il s'est avéré qu'à l'oral, il est très difficile de poser des questions écrites ; la discussion doit être libre de suivre les idées et non être obligée de suivre la structure stricte d'un questionnaire écrit.

La première version a été distribuée aux élèves de ma section et à M. Codato (qui n'a pas voulu en faire passer aux autres sections, considérant que ça doit venir de moi (élève) et pas de lui (prof)).
Là encore, dans les réponses qui me parviennent (au compte goutte), on sent que les questions sont trop fermées ; d'un autre côté, est ce que les gens prendraient le temps d'écrire des réponses à des questions ouvertes ?


document créé 2005-01-16 ; mis à jour 2007-04-08
courrier électronique : dma@ajoute.org, mentions légales

Valid XHTML 1.0 Strict Valid CSS