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On peut imaginer .....
Avant de se poser la question des déchets des artisans menuisiers, il semble important de chercher à comprendre un peu leur contexte. Est-il besoin de se farcir un cours d'histoire pour savoir que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui est plus agréable que celui de nos ancêtres ? non. pour la plupard d'entre nous, il suffit d'avoir parlé à nos grand parents pour le savoir.
Le but ici est simplement de montrer par quelques remarques que l'indépendance est possible aujourd'hui (mais pas forcément réelle !!!), alors qu'elle ne l'était pas .............................
un travail local et surtout isolé
En dehors de l'exploitation de la terre et des ressources naturelles que l'on appelle aujourd'hui agriculture, l'artisanat est la forme de travail la plus ancienne. L'artisanat peut alors être défini comme une activité utilitaire au service du confort d'autrui : la fabrication d'outils pour améliorer le travail, la fabrication d'objets pour améliorer le quotidien. A l'époque de la chute de l'Empire Romain (5ième siècle ap. JC), ces artisans sont dispersés dans les ports (passages) et les villas (domaines agricoles), où ils peuvent offrir leurs services.
L'artisan existait bien avant que la mot "artisan" n'existe, et même bien avant que la langue française n'existe. l'artisan est une personne de métier. L'artisan fait un travail utilitaire : il travail pour améliorer la condition de travail ou de vie d'autrui. on peut imaginer qu'il existe des artisans depuis que des communautés assez importantes d'humains se sont installées dans des endroits fixes. celui ou celle qui pouvait se spécialiser dans une activité autre que et utile à l'exploitation de la nature ou l'économie (au sens étymologique : la gestion du foyer) devenait artisan. les artisans sont le fruit de la première division du travail. on sait qu'au temps des Romains, il existait des ateliers dans les cités et aux alentours des villas (grandes exploitations agricoles).
Les premiers travailleurs sont les chasseurs et les pêcheurs (exploitants de la nature), les premiers artisans sont les tailleurs de silex de l'age de pierre.
l'organisation en groupes d'influences (vers l'intérieur autant que vers l'extérieur)
Leur situation change quand les villas se transforment en villes : on se regroupe entre personnes du même métier d'abord pour former des confréries basées sur la religion (et le culte d'un Saint Patron), puis des associations de professionnels. Ces associations sont privilégiées par les puissants (rois, seigneurs) qui entendent obtenir en échange les fruits de précieux savoirs-faire. Elles sont fermement encadrées et règlementées par des maîtres ou des marchands : hiérarchie stricte, concurrence prohibée. Malgré des privilèges, au Moyen-Age les clients d'aujourd'hui n'existent pas : on travaille pour des donneurs d'ordres. Jusqu'au 16 et 17ième siècle, les jurandes maintiennent les artisans (au moins ceux des villes) dans un ordre établi, où la liberté n'a pas sa place, malgré les privilèges (probablement matériels) qu'on leur accorde. Les tensions et désordres se multiplient au sein des associations d'autant plus avec la création des manufactures par Colbert. Mais le 18ième est le siècle des Lumières, le libéralisme est prôné comme doctrine politique et économique, et les corporations, derniere version toujours plus rigide des associations de métiers, finissent par sauter en 1789 comme les autres privilèges.
le moyen age n'est pas une époque glorieuse, mais les mouvements de population qu'elle a engendré (à cause des guerres, épidémies ....) ont contribué à la création des villes. il faut se demander qui, à l'époque, faisait travailler ces gens-là. sûrement les riches et les curés en majorité. mais il devait bien y avoir aussi des travailleurs "du peuple", peut être les moins bons, les moins bien outillés, les moins prétentieux. on comprend un peu mieux qu'en France, les premières "organisations professionnelles" fussent des confréries pieuses.
le libéralisme, la libéralisation, la libération ?
paradoxe de la concurrence, lien avec le secteur industriel, concurrence artisans/PMI
les impôts
les clients
intégration dans le secteur du bâtiment : neuf et rénovation ; avec le peintre le menuisier d'intérieur est le dernier intervenant sur le chantier : finition.
concrètement : ouvrages
la place du bois
les matériaux dérivés du bois
les plastiques
les matériaux composites
outre le bois, les matériaux ont une source unique : l'industrie
la responsabilité par rapport aux déchets : fabricant et producteur de déchet
petites quantités dispersées = tri difficile, imbrication des matières (colles), problèmes de stockage, problèmes de collecte
concrètement : sur le chantier, à l'atelier
la collecte en apport volontaire est l'unique solution
trier, stocker, évacuer, facturer = questions de réflexes à acquérir
éco conception, PIP
simplifier ses propres déchets c'est aussi simplifier les déchets de l'avenir (tout est déchet)
intégration du déchet dans le processus (matières premières puis matières dernières), refort du lien avec l'industrie productrice des matières premières
interprétation de l'information, accès à l'information
cette étude est le fruit d'un travail mené durant mes deux années d'apprentissage en menuiserie au CFA du bâtiment à Toulouse. étant dispensé des cours d'enseignement général, j'ai pu librement travailler sur ce sujet qui m'a semblé poser des problèmes dès le début du travail chez mon patron.
dépot légal : ?? 2006
achevé d'imprimer en ?? 2006
au CFA des métiers du bâtiment Pierre Paul Riquet,
3 impasse Georges Dazet,
BP 1096, 31035 Toulouse cedex 11
tirage de ?? exemplaires
exemplaire gratuit
ISBN ??
tous droits réservés © Julien Cacheux, 2006
document créé 2006-09-02 ; mis à jour 2006-09-24
tous droits réservés © julien cacheux, toulouse - seysses, 2004-2006